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Les pneumopathies hypoxémiantes communautaires : une expérience d’unité d’infectiologie - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.593 
I. Kooli, W. Marrakchi , A. Aouam, H. Ben Brahim, C. Loussaief, A. Toumi, M. Chakroun
 Service des maladies infectieuses, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les pneumopathies communautaires graves sont liées à une morbi-mortalité elevée. Leur pronostic est réservé. Le but de notre travail est d’évaluer les caractéristiques épidémiocliniques et thérapeutiques des pneumopathies hypoxémiantes dans un service des Maladies Infectieuses.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur tous les malades qui étaient hospitalisés durant la période (janvier 2006–juillet 2017). Les données étaient recueillies à partir des dossiers.

Résultats

Soixante cas de pneumopathie hypoxémiante étaient colligés répartis en 20 femmes et 40 hommes avec un sex-ratio (H/F=2). L’age moyen était de 57 ans (19–83 ans). Des antécédents de diabète, d’HTA et d’infection à VIH étaient retrouvés dans 14 cas (23,3 %), 10 cas (16,6 %) et deux cas (3,3 %). Le tableau clinique était dominé par la fièvre (n=40), la dyspnée (n=38), la toux (n=41), l’altération de l’état général (n=12), les expectorations (n=19) et la douleur thoracique (n=20). Au plan biologique, l’hyperleucocytose était constante et la CRP était en moyenne de 152mg/L (1–451mg/L). La PaO2 moyenne était à 53mmHg (36–76mmHg). À la radio thorax une opacité alvéolaire était présente dans 35 cas (58,3 %) et un syndrome interstitiel dans 25 cas (41,7 %). Selon le score de Fine, les malades étaient classés en classe II dans 35 cas (58,3 %), classe II dans 15 cas (25 %) et classe IV dans dix cas (16,6 %). Les germes en cause n’étaient isolés que dans trois cas (5 %), il s’agissait d’Haemophilus sp, Streptococcus pneumoniae et Pseudomonas aeruginosa. La lévofoloxacine était prescrite dans 35 cas (58,3 %) et l’association céfotaxime ofloxacine dans 25 cas (41,7 %). L’oxygénothérapie par sonde nasale était prescrite dans 40 cas (66,6 %) et par masque à haute concentration dans 20 cas (33,4 %). Un seul malade avait nécessité le recours à la ventilation mécanique. La durée moyenne du traitement était de 13,5jours (5–30j). L’évolution était favorable dans 57 cas (95 %). Trois décès par choc septique étaient notées (5 %).

Conclusion

Les pneumopathies hypoxémiantes sont fréquentes. Le manque de données microbiologiques est un obstacle à une prise en charge optimale. La gravité de cette infection et la mortalité élevée restent un problème majeur.

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Vol 35 - N° S

P. A253 - janvier 2018 Regresar al número
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